Ô ! Toi l’enfantelet ! Fiancé à l’absence
De morale, aux remous muets — je ne veux pas !
Toi qui porte les coups et de l’inconscience,
Parles-moi avant que s’affirme ton trépas !
Dans le noir, deux grands yeux ! Envolée l'innocence,
Tes os s'entrechoquent sur le plancher de marbre
De leur conscience ! Romps ce mur du silence,
Fais entendre ta voix, petit au pied de l'arbre !
L’inceste, la pudeur profanent l’orphelin !
J’abhorre ces serpents monstrueux, maléfiques
Qui sont ces supplices d’ô, décris-moi mon lutin,
Qui sont ces infernaux aux esprits tant cyniques ?
Leurs lèvres menteuses férues de beaux discours
Enchaînent ton âme, la blessent de mots doux,
Pour mieux violer ta chair, te laissent sans secours,
Vite guillotine, viens leur trancher le cou!
Enfants déshérités de la vie aux mâchures
Secrètes, des soupirs incessants, des gamins
Abusés, cruel jeu ! Des profondes fêlures.
Parles-nous avant que postule ton trépas !
Poésie de Poète James et Mirabelle,
deux juillet deux mille dix
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