Ô! Pauvre Émile! Tu aimais ta ville
De tout ton esprit!
Trop tôt déporté dans cet endroit vil,
À genoux tu pries!
Tes vers envolés comme la fumée
T'ont vite quitté
Sur la pointe des pieds! tes yeux mouillés,
Tes larmes séchées...
Tu te véhicules dans cet endroit
Loin de tes prières.
Toi qui exultais la reine et le roi,
Ta cage est de verre!
Où sont passé tous ces mots adressés
Au Père céleste?
Tu es là qui s'agite, ombre fanée
Sans passer le test!
Hier encore sur le Mont-Royal
Tu chantais tes vers...
La foule en pleurs se disait : quel régal!
Tu fuyais la terre,
Déjà ton âme avait atteint les sphères
De ce non-retour,
Tu voguais libre dans la stratosphère
Avec tes amours!
Ô! Pauvre Émile! Que ce monde est vil!
Je te le confie,
Je regarde autour de moi dans ma ville,
À genoux je prie!
Mes vers qui s'envolent comme fumée
M'ont déjà quittée!
En hommage à ton œuvre inachevée,
Ton âme épuisée!
Pour écouter en audio:
http://sd-2.archive-host.com/membres/up/88504960449701688/emiledeux.wma
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2 commentaires:
Très beau poème; triste mais beau... Mais ô pauvre de moi, impossible d'accéder à la version lue. Je copie l'adresse, j'envoie, ça cherche, ça tourne et puis... rien. Je m"énerve, je trépigne mais toujours rien : SOS !
Amitiés
Aralf
http://les-jardins-d-aralf.over-blog.fr/
je vérifie pour la version lue pour voir quel est le problème. Merci Aralf!
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