Leurs casques d'acier sur leurs visages de verre,
Leurs carcasses dénudées sous leurs vêtements austères,
Leurs têtes échevelées sous le fracas du tonnerre,
Leurs gestes saccadés dans la tempête de l'univers...
Et le calme revint sur cette boule ensorcelée
Les lacs, les fleuves et les rivières n'étaient plus déchaînés,
Mais ce calme plat n'offrait plus de sécurité,
À ceux qui restaient là l'oeil hagard, l'air hébété...
Et l'accordéon-musette se remit à jouer,
Sous l'oeil amusé des quelques spectateurs sidérés,
Des airs de danse aux sérénades enflammées,
Jusqu'à la nuit où tou finit par s'arrêter...
Et cette tranquilité vint se réinstaller,
Enveloppant les êtres d'une étrange cécité,
Qui de leurs cerveaux n'arrivaient plus à penser,
Ni même à concevoir l'idée de liberté...
Soleil de plomb sur les cimes des grands clochers
Solstice d'été au milieu de février,
Marche saccadée des troupes d'ouvriers,
Et au bout du tunnel, le grand sorcier...
Le grand marteau sur l'enclume avait cogné,
Et le grand État s'était déjà installé,
Sur toute la face du globe dévasté,
Mais un oiseau sur la branche avait chanté...
Ils se réveillent dans l'ombre pour fêter
Une gloire d'un univers trop assoiffé!
(pas corrigé,tel quel!)
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