Tu déambules ici
Avec ton coeur meurtri,
Sur le mur graffitis,
Que de douleur!
Un jour tu es partie
Vers ce beau grand pays,
Ton âme il a ravie,
Que de bonheur!
Rescapée du naufrage,
Dans ton coeur une rage,
Ce n'était que ramage...
Ah! trahison!
Seule sur le rivage,
Repartir à la nage,
Pour quel autre ravage?
Ah! l'abandon!
Tu marches sur la grève,
Avec les pieds du rêve,
Ton âme sans la sève...
Bonsoir amour!
Et soudain c'est la trève,
Cet abcès, tu le crèves.
Bientôt la nuit s'achève...
Adieu amour!
Tu regardes la mer,
Elle est là qui t'enserre,
Dans ses vagues de verre,
C'est le grand crac!
La falaise derrière:
C'est un homme à la mer!
Tous deux loin de la terre,
Lui dans son frac!
La mer a réuni
Ces deux corps morts sans vie,
Ensemble les a mis
Dans son giron!
Désormais faisant fi
De tous leurs ennemis
Ils vogueront ravis
En rond, en rond!
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2 commentaires:
Bonsoir Mirabelle ! Je découvre ton blog et c'est une grand plaisir. J'aime beaucoup ce poème !
Je reviendrai te lire...Bisous et bonne fin de journée ! Sasha
Merci Sasha! Je suis bien heureuse que tu viennes me lire!
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