Dans l'angoisse du matin qui serre la gorge,
Je pense au petit village perché de la Saorge,
Où sur les hauteurs, j'avais oublié ce pan de vie
Qui est le mien! Mais toujours il me poursuit!
Dans la grisaille du matin sous la pluie,
Je n'arrive pas à chasser l'ennui.
Même dans les champs près du grand fleuve,
Un téléphone sonne! je ne peux entamer une vie neuve!
Montagnes venez couvrir les peines de mon quotidien,
Sur la route prês du précipice,j'attends mon ange gardien.
Trop de malheurs effacent la joie de mon coeur,
Malgré mes rires saccadés se meut ma peur!
Lorsque nos corps redeviendront poussière,
Quand nous aurons semé la meurtrière,
Quand les électrons d'amour se libéreront
Dans l'atmosphère....un nouveau monde nous érigerons!
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