Partir en voyage pour oublier hier,
La besace vide, tu marches sur la route,
Tu ramasses cailloux, tu fais une prìère
Pour tous tes ancêtres gisant dans cette voûte.
Tu déposes en cercle les petites pierres,
Témoins de ta venue! Là-bas tu aperçois
Au bout du grand chemin, au travers de ces lierres
Le grand bateau voguant sur la mer comme roi.
Sur la grève tes yeux ont laissé les larmes
Descendre sur tes joues et la mer salvatrice
Guérira tous tes maux et sans un cri d'alarme
Tu embrasses les vagues flottant vers la matrice...
Copyright deux mille onze vingt-et-un juin
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