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mardi 13 mars 2012

Glisse,glisse

Temps de sa jeunesse désormais révolu,
L’espoir de l’enfance et tous ses rêves derrière,
Sur le plancher débris, cassée est la verrière,
Rue de la détresse, ne l’avait pas voulu.

Un beau casse-tête, l’énigme résolue,
Il aurait mieux valu moisir dans sa tanière,
Rester tapie, enfouie dans la noire poussière,
Car au soleil des jours, n’apparaît point salut.

Être catapultée hors de cet univers,
Où heure après heure, on rampe comme un ver,
Chasser le quotidien, laisser là la prière!

Les monstres qui sautent venus de nulle part,
Déchirent les rideaux, renversent la civière,
Son cœur s’est arrêté, elle a mangé son lard.

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