Bienheureux le...
par Mirabelle-Lorraine le Jeu 14 Juil 2011 - 5:39
.Un matin de novembre, il m'offrit un cadeau,
Vite je le portai sur ma langue et mes lèvres.
Comme un beau fruit vermeil,la voie hors des ténèbres,
Je parlai aux nations,élevant le flambeau.
Vogue à la dérive,sur ton petit radeau.
Tu verras la terre, t'étendras sur la grève
Jusqu'au petit matin,tout comme dans un rêve,
Enfin de cette vie,arracheras le bandeau.
Bienheureux est celui qui voit tout simplement,
Qui chante avec le coeur, délivré du tourment
De ceux dont la gloire n'offre point de repos!
Il leur semble bien vil sur son coin de rue.
Des poches sous ses yeux, que les os et la peau.
Ce n'est point la foule qui l'accueille, se rue...
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