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vendredi 29 août 2008

La secte

Les yeux hagards, croyant au ciel,
Les cheveux hisurtes, près de l'enfer,
Elle était là démantibulée,
Mais pour la première fois,
Voyant une lueur de vérité.

Le gourou à la mine patibulaire,
Soûl comme un cochon
Se vautrait maintenant
Sur la couche,entouré de ses dulcinées.
Un rot et l'homme de Dieu
Parle dans sa vomissure
Et ordonne la mise au cachot
De celle qui est désormais perdue.

''Traîtesse,incroyante
Tu oses t'opposer à la loi
De celui qui entend la Voix?
Désormais, tu seras enchaînée
Dans les chiottes
Jusqu'au jour
Où ta peine sera expiée...

Une lumière dans le noir,
Le visage de son fils
Qui la rassure
Une douce paix l'envahit
Voyant qu'il est sauvé.
Elle sait que désormais
Les liens qui la retiennent
Seront brisés.

Dans un grand fracas,
Les murs s'effondrent
Les sirènes désormais amies
Illuminent le bled
Pendant qu'on la transporte
Sur la civière,
Le Prophète est ligoté
Son regard pernicieux
Ne l'atteint plus,
Car lorsqu'elle ferme les yeux,
C'est son petit tout là-haut
Qui lui sourit.

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