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samedi 27 novembre 2010

Petite fée

Dans le boudoir obscur, un homme écrit.
Sous la lampe, on aperçoit son visage,
Des reflets dans ses yeux qui rient!
Cet endroit aurait besoin de ménage,
Peu importe! On voit qu’il est érudit,
Sur les tablettes, c’est l’achalandage,
Sur les tapis des livres de nanti!

Par la fenêtre, on aperçoit le bois,
La lune éclaire cet étang gelé,
Des amoureux qui semblent patiner,
Le vent dans les branches qui joue du hautbois,
L’homme soudain s’endort comme épuisé,
Doucement sur son front, pose un baiser,
Vite, je voltige vers les sous-bois…

Autrefois, me prenait sur ses genoux,
Jusqu’à ce qu’elle vienne me chercher,
Lui qui me protégeait d’un œil jaloux
N’avait pas réussi à la contrer
Cette voleuse qui cause courroux!
Là, sur ma couche comme inanimé,
Pendant des jours il y était resté
Jusqu’à ce que les arbres soient tout roux!

Depuis jamais il n’a cessé d’écrire
Des mots mouillés de larmes de saphir
Croyant que je ne pourrais point les lire,
Les dit tout haut, son cœur soupire,,,
Dans le miroir sa peine vient, s’y mire!
Ce soir je pars pour ne plus jamais revenir,
Ce baiser sur ta joue t’a fait frémir…

D’un coup tu t’es levé, tu as touché…
Par la fenêtre, une ombre est passée.
Ne pleures plus papa, tu m’as aimée,
Un jour ensemble dans l’éternité,
Nos voix mêlées pourront chanter!

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