Il y a des mots qu'on ne peut dire,
Même à ses meilleurs amis,
Il y a des jours qu'on veut maudire,
Même si on est à l'abris.
Dans ma cour intérieure,
Il y a des chants cachés,
Et parfois ce sont les pleurs
Qui viennent m'y trouver.
Il y a des choses inavouables,
Enfouies dans les buissons,
Et pour la gente respectable,
Vaut mieux pas faire mention.
Dans mon îlot de peine,
Il y a de gros secrets,
Vous trouvez que je geigne,
Je ne le fais pas exprès.
Il y a des gens qui vont tout droit,
Sans le moindre faux pas,
Il y a aussi ceux qui cent fois,
Nous causent des tracas.
Dans ma ville de rêve,
Il n'y aura que printemps
Et ce sera la trève,
Heureux seront tous les enfants.
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