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vendredi 29 août 2008

Au bout du chemin


Là, sur le plancher
Ma vie s’est déroulée.
Une minute et je cessais d’exister!
Un monstre venu de nulle part,
A sauté comme un léopard.
Déjà, il était trop tard
Pour refaire les cent pas!
Erreur! Ce n’était qu’un rêve,
Les joueurs n’existent que sur l’écran,
Arrêtez le temps pour un instant,
Faisons la trêve!
Dans le berceau, un petit enfant,
Le plus souriant, le plus content
Jusqu’au jour où les ombres
Ont transgressé le terrain privé,
Et en ont fait une sombre vallée!
Emportez-moi au bout de la terre,
Dans ce beau pays de lumière,
Pour que je retrouve celui que j’ai aimé
À en mourir…
On m’a volé mon bébé,
Et ça je ne saurai jamais le supporter.
On peut me faire du mal,
On peut me tuer, me voler, me piller
Mais qu’on laisse le cœur de mon enfant
Vivre au printemps!
Les humains avec leurs médicaments,
Leurs lois, leurs menottes, leur passe-temps
Ne savant pas comment traiter les enfants
Lorsqu’ils sont devenus grands,
Qui se sont perdus un instant
Dans un égarement!
Les brutes, qui aux mains
Passent les menottes,
Ne savent pas les soirs
Où j’ai bercé ce petit tendrement!
Et dans ses veines, ils injectent le poison
De la folie
et violent son esprit!
Pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font,
Ainsi font les marionnettes et puis s’en vont!
Je veux aller vivre dans l’oblivion,
Me réfugier dans les romans-savon,
À jamais me perdre dans le non-temps,
Enterrer tous mes tourments

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