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jeudi 6 novembre 2008

Le jumeau



Je te parle comme si tu étais venu,
Mais tu es resté dans le ventre de maman,
On le voit bien, elle a toujours de l'espace pour deux!
Son corps t'abrite toujours et moi je suis dans le monde,
À devoir affronter les méchants qui m'entourent!
Je te parle,mais tu fais la sourde oreille,
Confortable, tu es dans le sein de celle que je déteste!
Tu me regardes marcher comme un boiteux,
Il me manque ton appui,sans toi je suis incomplet!
Tous deux, nous aurions fait la guerre aux insensés,
Toi mon pilier,mon chevalier et moi le cerveau!
J'ai peur lorsqu'il fait noir,les monstres me dévorent;
Alors que tu te reposes jusqu'à sa mort, bien emmitouflé!
J'étouffe dans cette chambre lorsque la nuit vient,
Je pleure à sanglots étouffés,j'ai du chagrin,
Mais toi tu es bien,tu ne me réponds pas!
J'aimerais prendre le couteau pour aller te chercher,
Mais tu cesserais d'exister et je n'aurai rien gagné!
Je te vois, tu es si beau en son sein: tes cheveux bouclés,
Alors que mes mèches raides couvrent mes yeux,
Je désespère de gagner la bataille,par monts et par vaux
Je me véhicule dans ma tête,car je ne peux te quitter!
Bientôt, on voudra me faire partir loin de la maison,
Mais je me dois de lutter,car sans toi je ne suis que fumée!
Dans ce monde de vilains,ensemble nous aurions vaincu,
Tu aurais été mon miroir, ma force, je t'attends impatiemment!
Nous pourrions nous noyer dans la mer Méditerranée,
Nous fondre l'un dans l'autre et remonter pour gagner!

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