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mercredi 18 août 2010

Agnès

Comme une vieille couleuvre ridée,
Agnès se berce dans son fauteuil usé,
Dans les nombreux trous, les insectes ont migré,
Ravage des ans, ses yeux n'ont pas changé.

Calme ou tempête au dehors, peu importe,
La vie continue derrière la porte,
Parfois elle se tait, souvent elle s'emporte,
Seule, elle joue à des jeux qu'elle remporte.

Agnès autrefois déclamait sa vie,
Sur des scènes désertes,sans amis,
Un jour elle écrit mais n'obtint pas le prix,
Car son voisin l'enveloppe ravit.

De ses mains habiles confectionnait,
Des poupées aux grands yeux qui regardaient
Ces fillettes esseulées, rue du Marais.
Des petites mamans, elles devenaient.

Agnès aujourd'hui est partie dormir
Doucement, non pas qu'elle voulait mourir.
Dans la boîte aux lettres, un petit colis
Sur le livre, il y a son nom d'écrit!

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Une très belle composition
j'aime beaucoup ma chère amie ton encre
elle devient de l'Art
Que de talent

bisous james

Mirabelle a dit...

Cher James,
Tu sais bien que c'est réciproque! Je ne sais pas mais j'ai les larmes aux yeux parfois lorsque je pense à ta plume! Merci!

Aralf a dit...

Beaucoup de tendresse dans ces lignes !
Une belle lecture
Aralf
http://les-jardins-d-aralf.over-blog.fr/

Mirabelle a dit...

Merci Aralf, j'oublie toujours d'aller visiter ton blog que j'aime.

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