La nuit sous le ciel étoilé,
Je me surprends à rêver,
De l'existence qui n'a jamais été!
Les arbres penchés, les champs saccagés
Peuplent ma vie....horripilée!
Les chevaux labourent chez le voisin,
Chez moi, ce sont de beaux discours
Qui ne riment jamais à rien!
Sous le soleil accablant de l'été,
Je me cache pour ne pas suffoquer,
À mes côtés, s'assied une femme voilée,
Pourquoi ces yeux tristes en pleine journée?
On ne dit mot, on se regarde à moitié,
Je la sens fatiguée, peinée...
Ah! que j'aimerais pouvoir la toucher,
Mais un mur de cent pieds a poussé...
Peuples qui se côtoient sans s'associer
Dans nos villes surpeuplées,
Jeunes filles élancées aux jambes dénudées,
La maman et ses jumelles de chaque côté,
Marcher, marcher, marcher...
Sans demain devoir se soucier!
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