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samedi 20 novembre 2010

Trancbe de vie (mille neuf cent soixante-deux)


Au creux de la montagne, j'étouffe!

Ces hauts sommets me coupent le souffle,

Dans le car qui m'emmène en ce lieu,

J'essaie une prière au bon Dieu!



Ma tante et moi, deux expatriées

Versons des larmes sur le passé,

Jamais plus mon balcon de l'été,

Jamais plus son hamac tout usé.



Dans la grande maison les statues

Qui me regardent de cet air qui tue.

Dans ce lit partagé, je ne peux dormir,

Je ferme les yeux, si tout pouvait finir!



Le matin, plus d'odeurs familìères,

Pas d'oeufs, chocolat mais café amer.

Dans la cuisine, mon autre tante s'affaire,

D'une enfant comme moi ne sait trop que faire!



L'été se termine et voici l'école,

Des religieuses au costume bizarre,

Un uniforme gris, j'ai l'air d'une folle

Je connais les réponses, j'en ai marre!



Aujourd'hui, ma mère a téléphoné,

Jusqu'au milieu de la rue, j'ai couru...

Cauchemars de la nuit, je lui ai échappé

Dans les escalateurs,quelle odyssée!



L'été revient, là cachée dans les herbes,

Je laissais mon coeur écrire et chanter,

Les voisins me lançaient des remarques acerbes,

Mais, je me réfugiais dans ce monde de liberté!

2 commentaires:

Martine a dit...

Bonjour Mirabelle,

Troublant et superbe ce poème. Des éclats d'enfance, des sentiments de révolte, des fragrances de mélancolie..... Et une personnalité rebelle qui veut s'affirmer.
J'ai beaucoup aimé.
Bonne journée
Martine ( Arabesques)

Mirabelle a dit...

Merci Martine, ça me fait très plaisir de lire ton commentaire!

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