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vendredi 29 août 2008

Mère perfide

Dans le ciel ou sur la terre,
Je n'en ai point vu de pareille.
De son sein,ne jaillit que fiel amer
Et ses enfants,eux désespèrent
De trouver un fruit vermeil,
Et elle ricane haineusement!

Sur ses genoux, pleure petit enfant perdu,
Jusqu'à ce que son ombre ait disparu.
Quelle infâmie d'avoir vu jour dans son nid
Alors, que se tendaient les mains amies
Aux kilomètres de l'amour et de la vie,
Elle qui oublie ta bouche affamée!


Que les heures sont brèves dans le silence,
Hors de ses bras de pieuvre trop enlaçants!
Que les minutes sont douces sur vos couches,
Avant que le jour ne vous mette en présence
De cette mère vipère, aux allures plus que louches,
Et pourtant, elle vous embrasse!

Qu'elle est tiède cette main moite
Qui dèes les premières heures touchait vos coeurs
Et vous enveloppait d'une fausse ardeur
Jusqu'à ce que vous étouffiez,noyés d'horreur
Vous l'avez quittée,soit!
Et,elle n'est plus là!
1983



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